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mercredi 17 juillet 2013

Catastrophe du Lac Mégantic quelques remarques,

Quelques considérations, lesquelles m'ont rempli de colère et de rancoeur.
Je parle de l'attitude du sieur: Burkhardt président de la compagnie de chemin de fer M. M. A.
Les premiers qualificatifs qui me viennent à l'esprit sont: incroyable, déplorable, et combien de mots et phrases dures que l'on ne peut reproduire.

En première phase ce monsieur a fait le mort et joué à l'objet introuvable.
Second round, cet individu a fait part de ses appréhensions d'être lynché sur place, il nous compare à des barbares sans
scrupules, c'est insultant pour les Québécois. Vous êtes un rustre monsieur.

Quelques jours après la catastrophe, vous êtes venu sur place, vous n'avez pas eu les mots justes, à plusieurs reprises vous avez fui vos responsabilités, arguant que vous n'étiez pas responsable. Pourtant vous êtes bien placé pour connaître l'état de décrépitude des infrastructures, ainsi que le délabrement avancé des rails.
Cher monsieur vous faite figure de lâche, fuir ses responsabilités c'est indigne, de plus c'est un manque flagrant d'empathie vis-à-vis des victimes.

Votre attitude a fustigé la colère des survivants.
C'est déplorable, vos première mesures furent le licenciement de l'ingénieur du train de la mort.
Je réprouve ce congédiement avant toute conclusion d'enquête
Quelques jours après, sans aucun regret vous congédié 19 membres de votre personnel.
Geste qui dénote bien que vos intérêts personnels et monétaires sont primordiaux.

Nous avons aussi appris que les services canadiens du transport après plusieurs appels, n'ont pas reçu de suite à la demande de pouvoir consulter votre police d'assurance.
Votre conduite est répréhensible. Vous agissez à l'inverse de se que l'on est en droit d'attendre d'un président d'une compagnie qui est responsable ou du moins partiellement responsable.
Cher monsieur, votre train a semé la mort, la peine, le désespoir et mis un terme à  plusieurs rêves des habitants de l'endroit.

Je vous convie vivement à réévaluer vos propos, à changer d'attitude, à faire preuve de plus d'humanisme.
Vous venez de lire le canevas type de l'antithèse d'un Président de société.
Aussi en vue de terminer, il y a de nombreux pays occidentaux où cet individu aurait été mis en détention.

Catastrophe ferroviaire au Canada.

La terrible catastrophe ferroviaire qui s'est produite dans la petite ville de Lac Mégantic ( province du Québec, au Canada), laisse un goût amer suite aux premières constatations. Au-delà des nombreuses pertes humaines qui sont à déplorer et les dégâts matériels innombrables, le 1/4  d'une charmante petite vile est complètement détruit à  100/100.
Cette catastrophe majeure a un lourd bilan environ une cinquantaine de morts et disparus.
D'autres nombreux résidents ont tout perdu.
Cette communauté est dévastée.
La reconstruction prendra de nombreuses années après la décontamination des sols.
Mon présent  propos n'est pas d'entrer dans les détails, lesquels ont été maintes fois soulevés et débattus par les nombreux médias.
Je voudrais débattre de nos choix de société. Certains des habitants de cette petite ville, s'en prennent à la société Américaine qui exploite cette ligne.
La plupart des gens voudraient interdire le passage des train, en zone habitée, c'est un voeu  pieu irréalisable.
Beaucoup de lignes de chemins de fer ont suscité l'implantation de l'habitat, aussi, le chemin  de fer, fait partie intégrante du développement économique.
On assiste à des polémiques : pas dans ma cour.
Il faut être conscient que dans notre ère moderne, l'on ne peut pas se passer de certains outils.
Toutefois, il faut être vigilant envers les gouvernements et les exploitants, lesquels doivent mettre tout en oeuvre pour assurer le bon fonctionnement et la sécurité. (ce qui semble à priori vrai dans le cas présent).
On  en est arrivé au stade où il est très difficile de faire cohabiter, économie, finance, business et sécurité, l'on a l'impression que ce sont des forces inconciliables.
Trop souvent nous assistons à  l'équation, plus vite, plus de productivité, plus de rentabilité, moins de perte de temps, moins de manutention, mois de personnel.
Cela ne peut mener que vers des catastrophes.
J'ai été sidéré par l'attitude de suffisance du propriétaire de la compagnie Américaine de ce train qui a semée la mort.
Il sait très  bien que l'accident s'est produit en dehors des États-Unis.
Il est couvert par des assurances diverses.
Comme il a déjà déclaré, il ne se sent nullement responsable.
Sur le continent Américain, ce procès risque de prendre de nombreuses années, ce sera une guerre d'experts et une confrontation d'avocats, de jugements en appels de tractations en palabres interminables.
Ceci au détriment des rescapés et survivants, dont la plupart ont tout perdu.
J'espère et je souhaite que certaines leçons émergeront de cette triste catastrophe.
Les instances du gouvernement Canadien devront mettre à  niveau les mesures d'inspections des réseaux, et envisager l'adoption de mesures coercitives. 
Les exploitants devront immédiatement assurer toutes les mesures de sécurité du matériel et des infrastructures.
Mais, toutes ces mesures ne sont pas uniquement valables pour les chemins de fer, mais bien dans d'autres domaines sensibles, soit tous les domaines où le technique côtoie intimement la sécurité des biens et des personnes.
Ce que nous venons de vivre est comme une vision de l'apocalypse.
Le train de la mort à semé, la désolation et la destruction, la peine et la tristesse, le désespoir et la confusion.
Ce qui vient de se produire Ici au Québec pourrait se produire n'importe où dans le monde.
L'homme devrait prendre conscience qu'en dehors de l'argent et de la réussite, il y a bien d'autres valeurs humaines bien plus grandes que ce maudit fric.
Reprenons nos esprit, il serait temps de réévaluer nos valeurs.

Denis.